Interview : Annabel BACLE

Portrait de Annabel Bacle, coach

Annabel BACLE

1/ Que faisiez-vous avant ?

J’ai un parcours de formation juriste. Je me suis orientée vers des études de droits après le lycée car j’étais intéressée par la justice. Je voulais mieux comprendre le système et voir s’il pouvait changer, l’améliorer. Au début, il y avait une sorte de quête philosophique dans ma démarche en allant vers une formation en droit. A la suite, J’ai travaillé pendant deux ans dans un cabinet d’avocat et je me suis rendu compte que je me trompais de domaine, que ça ne me convenait pas. J’ai pris conscience que je ne deviendrai ni juriste, ni avocate. 
En parallèle, j’ai développé une activité de traduction de l’anglais vers le français et un jour, j’ai eu la chance de rencontrer Ilona Boniwell, l’une des pionnières mondiales de la psychologie positive qui créait son entreprise en France à l’époque (Positran) et qui m’a confié des traductions de travaux de recherche en psychologie positive sur des thèmes comme l’optimisme, la résilience, la gratitude, les forces, le capital psychologique, le flow etc, l’objectif étant d’identifier, comprendre et analyser ce qui contribue à l’épanouissement des humains et de la société etc. J’ai trouvé fabuleux que la science s’intéresse enfin à ces sujets fondamentaux mais très longtemps délaissés, puisque la psychologie positive a seulement une vingtaine d’années. C’est à ce moment précis que j’ai un coup de cœur pour cette discipline et que je me suis rendu compte que j’avais enfin découvert ma voie professionnelle.
Je me suis donc formée à l’institut Positran, que je recommande fortement, j’ai fait des stages dans le domaine et peu à peu je me suis
lancée dans le coaching et la formation et ai décidé de créer ma structure pour accompagner les publics en réinsertion par le biais de la psychologie positive. Durant 2 ans en parallèle, le temps de faire mûrir le projet, j’ai occupé un poste au sein du service RH de l’AGEFIPH, pour améliorer la qualité de vie au travail, également par le biais de la psychologie positive.

2/ Pourquoi avoir rejoint l’asso ? Ou pourquoi travailler avec nous ? 

En lien avec ma formation j’ai eu l’idée de lancer un programme qui se nomme HERO et de commencer à développer un applicatif. C’est un programme de coaching qui vise à la réinsertion des personnes issues de la justice mais aussi pour ceux qui les accompagnent pour que chacun se sente le mieux possible au quotidien.

J’avais un intérêt pour le public et pour ce domaine donc j’ai envoyé différents mails et la seule qui m’a répondu c’est Sullivan à travers J2C. Je voulais découvrir le public et ses problématique au sein d’une structure bienveillante, pour pouvoir l’aider au mieux. Elle m’a ouvert la porte de la justice en me permettant de l’accompagner sur l’une de ses permanences.

Ensuite nous avons mis en place ensemble des ateliers de coaching positive et des échanges en ligne au quotidien. Dès les premiers échanges,  l’accueil a été inconditionnel avec l’équipe. L’association m’a conforté dans mon projet en adaptant le contenu de l’atelier au fur et à mesure des retours des participants.

3/ Décrire l’asso avec vos mots

Tout est fluide chez J2C, tous les membres de l’équipe sont bienveillants et engagés. Il y a vraiment quelques choses de beau dans cette association, un état d’esprit où chacun souhaite le bien des autres. C’est une association vraiment généreuse et la démarche me permet d’obtenir des retours des encadrants et des bénéficiaires.

4/ Une anecdote sympa ? 

Un mail qui m’a été transféré d’un candidat, celui-ci explique qu’après avoir suivi l’atelier, il souhaite revenir y participer car cela l’a aidé à trouver du travail. A mon avis, le coaching s’est ajouté à l’accompagnement et à la mobilisation de l’équipe ; c’est l’ensemble de ces actions qui lui ont permis de se mobiliser.