Hélène Nobou, conseillère en insertion professionnelle.
1/ Que faisiez-vous avant J2C ?
J’ai été responsable dans une association d’aide à la personne, j’ai ensuite fait une reconversion professionnelle pour devenir CIP. J’ai travaillé sur un chantier d’insertion où j’étais chargée d’accompagner les personnes aussi bien sur le plan social que professionnel. J’ai toujours eu ce coté social, cette volonté d’aller au devant des gens et de leur apporter de l’aide.
2/ Pourquoi avoir rejoint l’association ?
Dans la SIAE dans laquelle j’étais salariée je rencontrais tout type de profil, il m’est arrivé de rencontrer des jeunes sous main de justice et j’ai été très attentive à leurs problématiques, ça m’a marqué. En cherchant un nouvel emploi je ne pensais pas forcément chercher dans le milieu pénitentiaire mais en voyant l’annonce de J2C je me suis dit pourquoi pas ? C’est un public que je ne connaissais pas et c’était un nouveau challenge pour moi. Ce sont des personnes qui ont fait des erreurs, arrivé à un moment de la vie, il faut leur tendre la main. Il est possible de s’en sortir et si je pouvais être un artisan de ce possible, pourquoi pas.
3/ Décrivez l’association avec vos mots
Pour moi l’association est humaine, dynamique et quand je pense à Justice Deuxième Chance je me dit que rien n’est figé. Le passé des candidats reste derrière eux, à partir de là on peut évoluer, le champs des possibles est ouvert !
4/ Une anecdote sympa à nous raconter ?
Des anecdotes auxquelles j’aime penser, c’est par exemple celle d’un candidat que j’ai accompagné jusqu’au bout, son premier entretien ne s’était pas bien passé mais après on a réussi à mettre un plan d’actions en place et à faire avancer les choses. J’aime voir les candidats se transformer, au début ils peuvent avoir du mal mais ensuite on les voit changer au fur à mesure qu’ils reprennent confiance en eux et se sentent soutenus.