1/ Que faisiez-vous avant J2C ?
De formation école de commerce, j’étais cadre supérieur à la Direction Commerce d’EDF. J’ai eu l’occasion, pendant plus de 30 ans, d’alterner les emplois fonctionnels et de management, dans les domaines techniques, commerciaux et de relation client, à Paris et en région. J’arrive dans quelques mois à la fin de mon mécénat de compétences de 5 ans chez J2C. Je poursuivrai certainement un temps ma contribution à J2C en tant que bénévole, tout en recherchant des associations dont l’objet est de plutôt de « prévenir » que « guérir ».
2/ Pourquoi avoir rejoint l’association ?
En fin de mission sur mon poste, début 2016, j’en recherchais une nouvelle au sein de mon entreprise. J’ai découvert par le hasard d’une amie DRH l’offre de J2C qui avait été rédigée par Lionel STOLERU, vice-président à l’époque, en 2016, et Denis BOUCHARD, de la Fondation EDF.
J’ai rencontré Lionel STOLERU et Xavier PERISSE, président de J2C, dans un café de la place du Trocadéro à Paris. Nous avons longuement parlé de nos motivations respectives, et aussi de ma recherche de sens. Quelques semaines plus tard j’étais dans les locaux de J2C.
3/ Décrivez l’association avec vos mots
J2C est toujours en plein développement, utilisant toutes les opportunités pour s’engager vers de nouvelles aventures, toujours dans la perspective d’apporter sa modeste contribution à l’accompagnement des personnes sous main de justice vers l’emploi, en milieu ouvert comme en milieu fermé. Une goutte d’eau pour les dizaines de milliers de personnes qui sortent de prison chaque année. Mais une goutte d’eau qui réussit à embarquer avec elle des salariés, des bénévoles, d’autres associations, des administrations et des entreprises qui partagent les mêmes ambitions.
4/ Une anecdote sympa à nous raconter ?
Lors de ma première intervention en détention, les participants m’expliquent en détail le prix auquel ils peuvent se procurer des téléphones portables, selon le modèle souhaité, et me décrivent les différents types de trafic qui existent autour de cet objet dont la possession est interdite en cellule et qui fait l’objet de fouilles plus ou moins fréquentes.